Klassische Musik

[Coriolanus]

IV (Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu’ils seront rassasiés !)

(SOLO DE TÉNOR)
Puisque partout où nous entraîne
Un sort fatal,
Dans là vie et dans l’âme humaine
Règne le mal,
Que le cœur, quand il prend des ailes
Pour s’envoler,
Sent en lui mille instinct rebelles
Se révéler ;
Et puisque pourtant dans notre âme
Crie et se plaint
Un saint désir, dernière flamme
Que rien n’éteint,
Idéal ! Sainteté ! Justice !
Dévoile-toi !
Nous t’implorons ! Viens, car le vice
Du monde est roi.
Viens, et que ta pure lumière,
O Vérité,
A jamais charsse de la terre
L’obscurité !

VOIX DU CHRIST
Heureux les cœurs altérés de justice !
Au ciel leur soif s’apaisera.
Heureux les cœurs épris de sacrifice !
Tout ce qu’ils ont donné, le Ciel le leur rendra.

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[Coriolanus]

Musik für Esel, Ochsen und Narren:

"C'est juste incroyablement bon. Tellement triste que je sois venu à cette musique si tard et gaspillé trop d'années sur une frange négligeable de "musique pop". Peu importe, désormais le futur sonne bien! Merci pour le téléchargement, c'est ce qui fait de YouTube le lieu de la musique ......... ;-)"

Mozart äußerte über Stücke von Fiala: „Ich muß sagen daß sie recht hübsch sind; er hat gute gedancken.“

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[Coriolanus]

Jerusalem in Mordlust, Rezitativ aus der Passionsmusik von Carl Heinrich Graun, dem ehemaligen „Königlich Preußischen Capellmeister“. Das Werk zählte zu den populärsten Passionsoratorien im 18. und 19. Jahrhundert:

Jerusalem in Mordlust ruft in wildem Tone
Sein Blut komm' über uns und unsere Söhn' und Töchter!
Du siegst Jerusalem, und Jesus blutet schon,
In Purpur ist er schon des Volkes Hohngelächter,
Damit er ohne Trost in seiner Marter sei,
Damit die Schmach sein Herz ihm breche.
Voll Liebe steht er da, von Gram und Unmut frei,
Und trägt seinen Dornendiadem. Und eine freche
verworfene Mörderhand fasst einen Stab
Und schlägt sein Haupt; ein Strom quillt Stirn
und Wang herab.
Seht welch ein Mensch! Des Mitleids Stimme
Vom Richtstuhl des Tyrannen spricht:
Seht welch ein Mensch! und Juda hört sie nicht,
Und legt dem blutenden mit unerhörtem Grimme
den Balken auf, woran er langsam sterben soll.
Er trägt ihn willig und sinkt ohnmachtsvoll.
Nun kann kein edles Herz die Wehmut noch verschließen,
Die lang verhaltenen Tränen fließen.
Er aber sieht sich tröstend um und spricht:
"Ihr Töchter Zions, weinet nicht!"

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[Coriolanus]

Mozart: Hornkonzert Nr. 4 KV 495 Es-Dur:

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[Coriolanus]

V (Heureux les miséricordieux, parce qu’ils obtiendront eux-mêmes miséricorde !


(SOLO DE TÉNOR)
Comme le ble sur l'aire
Battu par les fléux,
Les faibles sur la terre
Sont accablés de maux.

Sans recour, sans défense
Contre les oppresseurs,
Quel rêves de vengeance
S'agitent dans les cœurs !

Leur âme révoltée
S’emplit de fiel
Et leur plainte irritée
Crie au Maître du Ciel :

CHŒUR TERRESTRE
Lève-toi,
Puissant roi,
Contre le vice
Et l’injustice !
Nous périssons sous leurs coups
Frappe-les, et venge-nous !
Des méchants punis L’insolence
Et suspends sur leur arrogance
Un terrible lendemain !
Prends notre cause ta main.
Si Dieu, sourd à notre prière,
Ne punit pas nos ennemis,
Par notre extrême misère
Que nos bras soient raffermis !
Les bras qu’arme la vengeance
Frappent sans faiblir.
Tremblez, oppresseurs ! A nous la puissance !
A vous de gémir !
Voir sur l’arène sanglante
Son ennemi terrassé !
Faire payer avec usure
Chaque affront, chaque blessure,
Chaque larme du passé !

VOIX DU CHRIST
C’est á moi seul qu’appartient la vengeance,
A dit le seigneur.
Il saura prendre un jour votre défense
Contre l’oppresseur.

Vous fils d’Adam, pardonnes à vos fréres ;
La haine impie accro( ?)ait vos misères.
En vérité, je vous dis : Heureux
Les miséricordiuex !

CHŒUR CÉLESTE
A jamaix heureux
Les miséricordiuex !
Pardonne por qu’on vous pardonne ;
Pardonnez, c’est Dieux qui l’ordonne ;
Heureux, à jamais heureux
Les miséricordiuex !

L’ANGE DU PARDON
Abjurez la haine
Et l’inimitié ;
Que votre âme apprenne
La sainte pitié,
Et quant le Tout-Puissant viendra, juge sévère,
Punir les crimes de la terre,
Humble, mais confiant, vous luis direz : Seigneur,
Grâce pour le pécheur !
Par ma vie entière
Je suis condamné,
Mais pourtant j’espère
Car j’ai pardonné !
Et Dieu, dèsarment sa colère,
Exautera votre prière.

CHŒUR CÉLESTE
A jamaix heureux
Les miséricordiuex !
Pardonne por qu’on vous pardonne ;
Pardonnez, c’est Dieux qui l’ordonne ;
Heureux, à jamais heureux
Les miséricordiuex !

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[Coriolanus]

"Er ist uns geschieden vom Berg und vom Walde
Wie versiegte Quelle, als Not uns bedrängte.
Die Quelle wird fliessen, genährt von dem Regen,
Uns scheint nie mehr Freude, dem Duncan kein Morgen.

Die Hand des Schnitters nimmt reife Ähren,
Unser Trauergesang klagt blühende Jugend.
Der Herbstwind treibt Blätter, die gelben, die welken,
Es blüht' unsre Blume, als Mehltau sie welkte.

Ihr flüchtigen Füsse, du Rat in Bedrängnis,
Du Arm im Streite, wie tief ist dein Schlummer.
Wie Tau auf den Bergen, wie Schaum auf dem Bache,
Wie Blas' auf der Welle bist ewig geschieden."

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[Coriolanus]

Würde man den ersten Satz von Mahlers zweiter Sinfonie mit bewegten Bildern untermalen wie Israel erfolgreich den Terror der Hamas bekämpft, gerieten viele deutsche Herzen in Verzückung. *Der Soundtrack ist ja Hammer!!! Megacool und passt super zu der Doku!*

So ist das nur alter Schrott, den niemand mehr benötigt:

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[Coriolanus]

VI (Bienheureux ces qui ont le cœur pur, parce qu’il verront Dieu !)

FEMMES PAÏENNES
Les dieux qui parlaient à nos pères
Ne se montrent plus ;
Sacrifices, dons et prières
Sont superflus.
O dieux absents ! tout vous implore ;
Comme autrefois,
A la terre venez encore
Dieter des lois.

FEMMES JUIVES
O toi qui visitais nos pères,
Dieu d’Israël !
Cède à nos ardentes prières
Rouvre ton ciel,
Montre-toi, ton peuple t’implore ;
Comme autrefois,
Daigne nous faire entendre encore
Ta grande voix.

QUATRE PHARISIENS
Seigneur, à ta loi fidèle,
Et de ton nom ferme soutien,
Aux pauvres j’ai donné la dime de mon bien ;
Pour la justice enflammé d’un saint zèle,
J’ai foulé les méchants
Sous mes pieds triomphants.
De blasphème ma bouche est pure,
Jamais le meurtre et le parjure
N’ont souillé mon cœur ;
Du mal je suis resté vaiquer.
De toi, Dieu d’Abraham, j’attends ma récompense.
Qui, j’attends avec confiance
Que dans le sein de l’Éternel
La mort me réunisse aux justes d’Israël.

L’ANGE DE LA MORT
Je suis le moissonneur des âmes,
L’Ange de la mort !
Ouvrez-vous, ô portes de flammes
Du céleste port !
Mais qu de vous, fils de la terre,
Pourra sans effroi
Voir dans l’éternelle lumière
Le souverain Roi ?

CHŒUR CÉLESTE
De l’enfant la sainte ignorance
Est agréable au Tout-Puissant.
Si votre cœur est innocent,
Approchez avec confiance :
Pour vous s’ouvrira le saint lieu.

VOIX DU CHRIST
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

LE CHŒUR
Lavez dans une humble prière
Les souillures de votre cœur.
Nul n’est pur devant le Seigneur.
Ni l’orgueil, ni la haine altière
N’entreront jamais au saint lieu.

VOIX DU CHRIST
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

LE CHŒUR
Purifiés par sa clémence,
O mes frères, venez à nous !
Le Ciel s’ouvre ; revêtez-vous
De la robe de l’innocence !
Venez ! A jamais régnez au saint lieu !

Venez vous mêler aux saintes phalanges,
Venez à nos chants joindre vos louanges,
Venez ! A jamais régnez au saint lieu !
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu !

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[Sjard]

Belgian National Orchestra, Franck & Hahn Concert

[Coriolanus]

VII (Bienheureux les pacifiques, parce qu’ils seront appelés enfants de Dieu !)

SATAN
C’est moi, l’Esprit du mal,
Qui suis roi de la terre ;
Mon souffle fatal
Partout répand la guerre.
Vous tous qui vivez sous mes lois,
Répondez à ma voix.
Vous que l’injustice guide
Par un ténébreux chemin ;
Vous dont la main fratricide
Est rouge de sang humain ;
Ames que la haine ronge
Cœurs souillés par le mensonge ;
Ennemis de la paix, enfants du mal, c’est moi
Qui suis votre roi !

Chœur
LES TYRANS
Tyrans redoutés, nous sommes les maîtres ;
Foulons sous nos pieds les peuples tremblants.

PRÈTRES PAÏENS
Des dieux mensongers nous sommes les prêtres ;
Couvrez de vos dons leurs autels sanglants.

LA FOULE
Renversons les lois, la justice,
Que tout nous obéisse !
Nous sommes forts à notre tour.
Arrière la clémence !
Il se lève enfin notre jour,
Le jour de la vengeance !

SATAN et TUTTI
Ennemis furieux
Disputez vous
........................... la terre !
Disputons-nous
Haine, vengeance et guerre !
Gloire aux victorieux !
Que le bruit de l’orgie
Couvre les cris de mort.
Le seul droit plus fort !
Riens
.....................des vertus stoïques !
Rions
Bienheureux sont les puissants

LE CHRIST
Bienheureux les pacifiques,
Ils seront du Seigneur appelés les enfants !

SATAN (sourdement et avec effroi).
Cette voix implacable
Dans sa douceur
Me pénètre et m’accable
De terreur !
Je dois la reconnaître,
Moi, l’archange maudit,
Car c’est la voix du Maître
Qui du ciel m’a proscrit !

LES PACIFIQUES (quintette)
Il n’est rien de fort que ce qui demeure ;
Le mal passe et fuit.
Satan fait en vain son œuvre ; chaque heure
L’use et la détruit !
Mais du bien que sème une main obscure
Rien n’est emporté ;
Il croît ici-bas, s’affermit et dure
Pour l’éternité !
Sans violence et sans faiblesse,
Que notre labeur
Fasse sur la terre en détresse
L’œuvre de paix, l’œuvre bénie
Par qui doit un jour
Sur la terre rajeunie
Triompher l’amour !

A la guerre
Meurtrière
Opposons la charité ;
A l’impie
Tyrannie,
La sainte fraternité !

Aux peuples rendons sa lumière
Que l’on cachait sous le boisseau
A l’ignorance, à la misère
De nos mains creusons un tombeau !

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